Débusquage de maïs OGM
Une grande première
À l’heure où plus de 90% de la population québécoise demande l’étiquetage des produits OGM, Vigilance OGM a entrepris de réaliser sa propre campagne de débusquage de maïs sucré OGM afin de palier au manque d’information des consommateurs.
Au cours de l’été, Vigilance OGM a testé 22 maïs sucrés, provenant des 3 grandes chaînes alimentaires réparties dans 3 villes du Québec. Les tests ont montré que ces maïs ne provenaient pas de cultures OGM. « Ce n’est pas parce que nous n’avons pas trouvé de maïs sucré OGM dans les épiceries que cela garantit qu’il y en a pas. L’échantillonnage est beaucoup trop petit. De plus, nous savons que des semences de ces maïs ont été vendues à des producteurs de maïs. Nous poursuivons nos recherches », affirme Christine Gingras, agronome de Nature Québec et présidente de Vigilance OGM.
Les résultats des tests ont été communiqués aux chaînes d’alimentation concernées. Vigilance OGM souhaite ainsi sensibiliser ces grandes chaînes à ne pas vendre de maïs OGM. « C’est une opportunité pour ces chaînes d’alimentation de se démarquer de leurs compétiteurs par leur engagement auprès de leur clientèle », ajoute Christine Gingras.
Le Québec toujours à la traîne sur l’étiquetage
Rappelons que l’étiquetage des OGM n’est toujours pas obligatoire au Québec et, malheureusement, le nouveau gouvernement québécois n’a pas confirmé clairement son intérêt à le rendre obligatoire et ainsi se démarquer du reste du Canada et des États-Unis.
Pourtant, l’étiquetage obligatoire des OGM existe dans 40 pays et, possiblement bientôt, dans l’État de la Californie.
Visionnez la vidéo sur les tests effectués par Vigilance OGM