Élections Québec 2018
Presque consensus sur l'étiquetage
En août dernier, nous avions fait parvenir un questionnaire aux 5 principaux partis du Québec portant sur les sujets suivants : étiquetage obligatoire des OGM, Luzerne OGM, pesticides à base de glyphosate et indépendance des agronomes.
Voici notre communiqué de presse suivi des réponses de chaque parti compilé.
Bonne lecture.
Réponses complètes par partis :
Coalition Avenir Québec (CAQ)
Vigilance OGM dévoile aujourd’hui les réponses des cinq principales formations du Québec aux quatre demandes jugées prioritaires en matière d’OGM et de leurs pesticides associés soit : l’étiquetage obligatoire des OGM, Luzerne OGM, pesticides à base de glyphosate et indépendance des agronomes.
«À part chez le parti libéral, il y a consensus des autres formations sur la mise en place de l’étiquetage obligatoire des OGM et ce lors d’un premier mandat, constate Thibault Rehn, coordinateur de Vigilance OGM. Notre organisme s’assurera que ces promesses soient tenues afin de faire du Québec la première province transparente en Amérique du Nord. » Rappelons que le Québec est le seul endroit dans le monde où un animal génétiquement modifié (GM) a été consommé, soit le saumon GM.
Deux questions visaient aussi à savoir si les partis souhaitent réellement protéger la santé des citoyens et celle de l’environnement des pesticides. Nos questions étaient précises et portaient sur des améliorations urgentes à apporter à la récente Stratégie québécoise sur les pesticides 2015-2018. Parmi nos critiques et questionnements, le fait que cette dernière n'inclut pas les pesticides à base de glyphosate qui représentent pourtant 44 % des ventes globales au Québec et laisse la possibilité aux agronomes liées à l’industrie de prescrire les pesticides ciblés. À ce sujet « les réponses sont malheureusement moins précises que les questions, certains partis considèrent cette stratégie comme trop restrictive tandis que d’autres pensent qu’elle ne va pas assez loin afin de protéger la santé et l’environnement. » constate M Rehn.
Vigilance OGM a aussi interpellé les formations politiques au sujet de la luzerne OGM qui préoccupe énormément les agriculteurs. Tous semblent vouloir répondre aux inquiétudes de l’Union des Producteurs Agricole (UPA) qui demande «d’imposer un moratoire permanent sur la commercialisation des variétés GM de luzerne au Canada» principalement à cause risques de contamination élevée. Rappelons que les agriculteurs ne sont pas consultés lors de la mise en marché de nouveaux OGM.
La semaine dernière le Directeur général des élections (DGE) a fait parvenir une mise en demeure à Équiterre, membre de Vigilance OGM, pour avoir publié, avec une coalition large, le résumé des réponses des partis à des enjeux environnementaux. «À Vigilance OGM on considère que cela constitue une grave atteinte à la liberté d’expression et nous avons tout de même choisi de publier les résultats de notre questionnaire qui se veut un exercice non partisan.», affirme Thibault Rehn.
Voir les réponses complètes ci-dessous
Question 1 : Étiquetage des OGM
Depuis plus de 20 ans, les Québécois et Québécoises demandent à une très grande majorité de la transparence dans leur assiette qui leur est toujours refusée par les différents partis successivement au pouvoir. En mars dernier, la première politique bioalimentaire du Québec n’incluait pas l’étiquetage obligatoire des OGM allant à l’encontre du résultat des consultations préalables. Vigilance OGM souligne que le droit à l’information fait partie des droits fondamentaux du consommateur et rappelle aussi que c’est actuellement la norme dans 64 pays du monde.
Votre parti s’engage-t-il à mettre en place l’étiquetage obligatoire des organismes génétiquement modifiés dans votre premier mandat ? Si oui, d’ici quand? Si non, pourquoi?
CAQ : Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec rendra obligatoire l’étiquetage des OGM. En effet, les consommateurs sont en droit de savoir ce qui compose les aliments qu’ils consomment. Il s’agit d’une question d’intérêt public qui bénéficie d’un large consensus dans la société. Nous croyons que les citoyens du Québec doivent être en mesure de faire des choix éclairés quant à leur alimentation.
Par contre, il est primordial, pour la CAQ, que les entrepreneurs du Québec ne soient pas indûment désavantagés face à leurs concurrents hors Québec. Il serait donc impératif que les règles en vigueur au Québec s’appliquent à tous les produits alimentaires vendus, peu importe leur provenance.
PLQ : Les OGM sont de plus en plus répandus dans le domaine agricole que ce soit pour les productions maraîchères jusqu'à l'aquaculture. Il faudra toujours être vigilant et évaluer les possibles impacts que pourrait avoir ces produits sur la santé des gens et sur l’environnement. Dans la première politique bioalimentaire de l'histoire du Québec nous voulons évaluer la faisabilité de la mise en place d’un terme valorisant « sans OGM » pour favoriser la distinction des produits du Québec.
PQ : Depuis 15 ans, la mise en place d’un étiquetage pour les OGM n’a pas avancé d’un iota. Or, les Québécois ont le droit de connaître la composition des aliments qu’ils consomment. L’État doit s’assurer qu’ils ont toute l’information qu’il est possible d’obtenir. Le Parti Québécois mettra en place, dès son élection, un processus vers l’étiquetage des OGM et injectera 3 M$ d’ici la fin de son premier mandat à cet effet.
PVQ : Le Parti Vert du Québec propose l’étiquetage des produits contenant des OGM afin que les consommateurs puissent faire des choix éclairés quant à leur alimentation, et ce, dès son premier mandat.
QS : Un gouvernement solidaire mettra en place une côte éthique et écologique pour informer les gens sur les produits alimentaires locaux et étrangers, y compris sur la présence d’OGM, dès le premier mandat.
Question 2 : Luzerne OGM
En 2017, les premières cultures commerciales de luzerne génétiquement modifiée (GM) ont été plantées au Québec. Cette nouvelle inquiète beaucoup les agriculteurs, particulièrement l’industrie laitière du Québec. Rappelons que, depuis 2015, l’Union des Producteurs Agricole (UPA) demande «d’imposer un moratoire permanent sur la commercialisation des variétés GM de luzerne au Canada» et que en 2017, UPA associé à de nombreux autres groupes, exhortaient le ministre de l’Agriculture à révoquer l’enregistrement des variétés de luzerne génétiquement modifiée. (1)
Votre parti s’engage-t-il enfin répondre à la demande de l’UPA en imposant des restrictions sur la vente de luzerne OGM au Québec jusqu’à la réalisation d’une étude économique exhaustive sur ces impacts ? Si oui, d’ici quand? Si non, pourquoi ?
(1) 19 juin 2017, communiqué de presse : Des regroupements d’agriculteurs exhortent le ministre de l’Agriculture à révoquer l’enregistrement des variétés de luzerne génétiquement. (en ligne)
CAQ : La CAQ surveillera de près le dossier des cultures de luzerne commerciales génétiquement modifiées et analysera les études scientifiques produites sur la question.
PLQ : Le Québec compose avec le contexte commercial et les mesures d’encadrement de l’étiquetage nord-américain. Des entreprises et des filières s’organisent donc pour répondre à la demande de produits sans OGM.
Par exemple, dans la filière biologique, les entreprises ne peuvent utiliser d’OGM dans les aliments qu’elles produisent ou transforment.De plus, elles doivent mettre en place les mesures nécessaires pour prévenir toute contamination par les OGM. Pour sa part, la filière du soya à identité préservée (IP) mise sur un soya qui n’est pas modifié génétiquement.
D’autres initiatives collectives envisagent de distinguer des produits issus de cultures sans OGM par le développement de chaînes de valeur et de cahiers des charges.
PQ : Nous sommes ouverts à une étude sur les impacts économiques de la luzerne OGM. Nous travaillerons avec l’UPA et les autres acteurs pertinents pour mettre en œuvre les meilleurs solutions, et ce, dans les délais les plus cours.
PVQ : Le Parti Vert du Québec s'engage à répondre à la demande de l'UPA en imposant des restrictions sur la vente de luzerne OGM. Toutefois, nous proposons une étude environnementale et non seulement économique; la résistance de ces variétés de luzerne au glyphosate et au Roundup est problématique.
Le PVQ souhaite l’interdiction complète des pesticides et des herbicides en agriculture. Nous privilégions la démocratisation des alternatives biologiques qui ne mettent pas en cause la viabilité et la biodiversité de notre environnement.
QS : Notre programme ne précise pas cet élément. Mais nous sommes d’accord avec l’esprit. Un gouvernement solidaire entamera les discussions à ce sujet avec les organisations concernées afin de répondre aux préoccupations de l’UPA.
Question 3 : Stratégie québécoise sur les pesticides 2015-2018: herbicides à base de glyphosate.
Le printemps dernier était rendu publique la Stratégie québécoise sur les pesticides 2015-2018, dont l’objectif est de protéger ‘’la santé de la population, en augmentant les restrictions quant à l’utilisation de pesticides …‘’. Celle-ci n'inclut pas les pesticides à base de glyphosate qui représentent pourtant 44 % des ventes globales au Québec (1), ceci constitue la plus importante lacune de cette stratégie à notre avis.
Votre parti s’engage-t-il à rajouter dans cette stratégie les pesticides à base de glyphosate? Au-delà de cette stratégie, votre parti s’engage-t-il à mettre en place un plan de sortie des pesticides ? Si oui, d’ici quand? Si non, pourquoi?
(1)(2015). Bilan de vente des pesticides au Québec, Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques du Québec (MDDELCC).
CAQ : Plusieurs acteurs du milieu agricole, dont de nombreux producteurs, se sont sentis écartés de la consultation qui aura mené à la présentation très tardive de la Stratégie. Un gouvernement de la CAQ n’hésitera pas à mesurer les impacts de celle-ci et à corriger le tir le cas échéant.
Il faut accompagner nos agriculteurs dans le choix des pesticides à utiliser pour en assurer un contrôle efficace et sécuritaire pour l’environnement et la biodiversité et afin de réduire progressivement leur utilisation, toujours dans un souci de ne pas nuire à la compétitivité des entreprises agricoles québécoises.
PLQ : La science évolue très rapidement, ce qui nous oblige à adapter continuellement lois, règlements et façons de faire. Notre plus récente modernisation en matière de pesticides date du 19 février dernier, moment où notre gouvernement est notamment venu encadrer l’utilisation des cinq pesticides les plus toxiques actuellement autorisés par le gouvernement fédéral. Grâce à cette nouvelle façon de faire, ces cinq molécules pourront désormais être achetées et utilisées seulement si leur application est justifiée et prescrite au préalable par un agronome membre de son ordre professionnel.
Parmi les pesticides visés, notons les trois néonicotinoïdes qui sont maintenant reconnus pour leurs effets néfastes sur les pollinisateurs. Deux molécules développées vers le début des années 60, l’Atrazine et le Chlorpyrifos viennent compléter cette liste.
Ces deux dernières sont reconnues pour leurs nombreux effets néfastes sur la santé humaine ainsi que sur les poissons, les oiseaux et les amphibiens. La sélection des molécules ciblées par ce nouveau règlement l’a été sur une base scientifique, en considérant différents critères de toxicité, de mobilité et de persistance dans l’environnement. Même si ces molécules présentent un pourcentage de vente plus faible que le glyphosate en termes de volume, les indicateurs de risque pour la santé et l’environnement étaient bien plus grands pour ces molécules que pour le glyphosate, ce qui tend à démontrer la grande toxicité des produits que nous avons ciblés.
Les premiers échos que l’on reçoit du terrain nous donnent raison d’avoir pris cette décision. Pour l’Atrazine, certains parlent de réduction d’utilisation très significative, et ce sans aucune incidence négative sur la productivité des entrepreneurs agricole. Des données officielles seront disponibles au cours de prochains mois et seront rendues publiques dès que possible.
La seconde partie de notre stratégie d’intervention sur les pesticides, consiste à augmenter de manière sans précédente l’agriculture biologique au Québec, donc de diminuer l’utilisation de tous les pesticides, incluant le glyphosate. Cette stratégie se reflète d’ailleurs dans notre nouvelle politique bioalimentaire et nous sommes confiants que nous réussirons rapidement à atteindre cette cible ambitieuse. Avant le présent mandat, nous n’avions jamais autant parlé d’agriculture biologique et nous en sommes très fiers !
PQ : Tout le monde, y compris les producteurs, veulent réduire les pesticides. Le rôle de l’État est d’accompagner les producteurs pour que cette réduction ne les pénalise pas. Nous allons nous asseoir avec les producteurs et les autres partenaires pour déterminer la meilleure façon de les appuyer dans cette transition.
PVQ : Le Parti Vert du Québec s'engage à rajouter les pesticides à base de glyphosate dans la Stratégie québécoise sur les pesticides 2015-2018.
Le PVQ souhaite l’interdiction complète des pesticides et des herbicides en agriculture. Nous privilégions la démocratisation des alternatives biologiques qui ne mettent pas en cause la viabilité et la biodiversité de notre environnement. Notre plan de sortie se fera le plus tôt possible, une fois qu'une concertation avec les spécialistes et les experts de la question aura été menée. Nous le ferons, dès un premier mandat.
QS : Afin de répondre au défi écologique, Québec solidaire propose que le ministère de l’Agriculture offre davantage de services agronomiques gratuitement aux entreprises agricoles.
• Québec solidaire augmentera les investissements de l’État en agriculture afin de favoriser une diversité de produits, de tailles et de types d’entreprises agricoles;
• Encouragera les petites productions diversifiées et innovantes;
• Soutiendra la mise en culture des petites terres;
• Soutiendra la formation agricole, forestière et bioalimentaire adaptée à une pluralité de pratiques agricoles et de modèles d’entreprises;
• Refera du ministère de l’Agriculture un leader de la recherche et de l’innovation avec les universités, les cégeps et les centres de recherche, mais aussi les agriculteurs et agricultrices;
• En l’absence de structures régionales ou locales appropriées, aidera à créer, soutenir et développer des organismes collectifs d’approvisionnement, d’équipement agricole, de gestion foncière, de transformation, de mise en marché et de distribution des produits ou services agricoles et bioalimentaires.
Québec solidaire reconnaît les avantages de pratiques qui respectent la biodiversité. C’est pourquoi il fera la promotion des fermes écologiques et, notamment : offrira un soutien technique et financier pour le passage du conventionnel au biologique; soutiendra la mise en marché des produits biologiques; remboursera la certification biologique.
Question 4 : Stratégie québécoise sur les pesticides 2015-2018: Indépendances des agronomes
Afin de restreindre l’utilisation de certains pesticides la Stratégie québécoise sur les pesticides 2015-2018, les agriculteurs devront dorénavant obtenir l’approbation d’un agronome afin d’utiliser les 5 pesticides visés par la stratégie. Toutefois, comme l’admet l’ordre des agronomes du Québec (OAQ), il est scandaleux de savoir que ‘’environ 80 % des 150 à 200 membres de l’OAQ travaillant dans le domaine de la phytoprotection seraient aussi des vendeurs de pesticides (1).
Votre parti s’engage-t-il à modifier cette stratégie afin de limiter la justification agronomique uniquement par un agronome non lié, c’est-à-dire sans que sa rémunération provienne d’entreprise ou d’activités liées à la vente ou production de pesticides ? Si oui, d’ici quand? Si non, pourquoi?
(1)Pesticides: l’indépendance des agronomes fait débat, Le Devoir, 20 février 2018.
CAQ : En mars 2018, la Coalition Avenir Québec a réclamé une commission parlementaire afin de se pencher sur l’enjeu des pesticides et de l’indépendance de l’expertise agronomique au Québec.
Un gouvernement de la CAQ s’assurera que le MAPAQ dispose d’une expertise agronomique indépendante et encouragera la recherche sur les pesticides et leurs alternatives.
PLQ : Il est important de mentionner d’entrée de jeu que la principale fonction d’un ordre professionnel est d’assurer la protection du public, contrairement à un syndicat qui lui a plutôt pour mission de protéger les intérêts de ses membres. Il faut donc voir l’Ordre des agronomes comme un partenaire dans cette stratégie. D’ailleurs, le code de déontologie des agronomes stipule clairement que l’agronome doit en tout temps conserver son indépendance professionnelle et éviter toute situation où il serait en conflits d’intérêts.
Une fois cet élément mentionné, nous avons été particulièrement interpellés par une possible apparence de conflit d’intérêts des agronomes liés et c’est pourquoi nous avons mis en place différents mécanismes afin de s’assurer des meilleures pratiques en la matière en allant au-delà de ce que stipule leur code de déontologie.
D’abord, nous avons conclu une entente avec l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) relativement à la mise en œuvre du concept de prescription agronomique. Cette entente, que nous avons rendue publique et qui peut être consultée ici, permet notamment de s’assurer de l’encadrement professionnel des agronomes tant par la formation, que par l’adoption de lignes directrices en la matière. De plus, nous avons exigé que tous les agronomes prescrivant l’une des cinq molécules visées soient inspectés par leur ordre dans un horizon de 4 ans.
L’entente prévoit également la mise sur pied d’un comité avec des partenaires du milieu, dont des groupes environnementaux tels Équiterre, la Fondation David Suzuki ainsi que la Fédération des apiculteurs du Québec qui est directement touchée par cette question. Ce comité aura pour mandat d’effectuer le suivi de la mise en œuvre des exigences réglementaires relatives à la prescription agronomique. Ce comité sera également chargé de faire des recommandations, s’il y a lieu, d’encadrer encore plus efficacement les pratiques en matière de prescription dans l’éventualité où des problématiques surviendraient.
Finalement, nous avons également mis en place un système de registre qui nous permettra de savoir qui prescrit quoi, où, quand, mais surtout pourquoi ! Il nous sera donc facile d’intervenir efficacement et rapidement au besoin. D’ailleurs, des bilans seront faits avec les données recueillies avec ce registre et nous nous sommes engagés à ce que ces bilans soient rendus publics.
PQ : Nous surveillerons de près les pratiques des agronomes pour assurer un portrait juste des conséquences et des risques de l’utilisation des pesticides. Nous avons d’ailleurs fait une sortie à ce sujet récemment : https://www.laterre.ca/actualites/politique/controverse-autour-de-recherche-quebecoise-pesticides.
PVQ : Le Parti Vert du Québec s'engage à modifier la stratégie pour qu'elle limite la justification agronomique par un agronome non lié. Il nous apparaît problématique que des membres de l'OAQ soient impliqués dans la vente de pesticides tout en travaillant dans le domaine de la phytoprotection.
Toutefois, nous sommes pour un resserrement de la législation entourant les herbicides et les pesticides. Cette mesure ne serait pas prise dans l'optique de permettre aux agriculteurs- trices de faire davantage usage de ces produits. Ultimement, le PVQ cherche à complètement interdire leur utilisation dans l'industrie, pour le plus grand bénéfice de l'environnement.
QS : Québec solidaire a décidé de fusionner leurs réponses pour les questions 3 et 4.