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l’Ordre des agronomes
du Québec

La mission de l’Ordre des agronomes du Québec est d’assurer la protection du public en contrôlant la qualité de l’exercice de la profession d’agronome — Ordre des agronomes du Québec


À la suite des révélations du lanceur d'alerte Louis Robert, l'OAQ s'était félicité, en avril 2021, d'avoir rendu obligatoire la déclaration des intérêts pour tous ses membres lors du renouvellement de leur adhésion. C’était une reconnaissance des conflits d’intérêts de la part des agronomes à l'emploi de vendeurs de pesticides (1). Cette mesure visait aussi à aligner l’Ordre sur son Code de déontologie, notamment concernant les modes de rémunération comme les ristournes et les commissions sur les ventes.
 

Cependant, en 2024, on a appris que la déclaration de conflit d'intérêts était redevenue facultative. 
L’OAQ s'était alors défendu en réaffirmant son souhait de voir des changements, mais attendait une initiative du gouvernement Legault à ce sujet (2). 
 

Depuis plusieurs années, l’OAQ privilégie le statu quo, et ce, en agissant de manière réactive aux orientations gouvernementales. Elle se conforme strictement aux exigences réglementaires plutôt que de se positionner de manière proactive et engagée dans la gestion responsable des pesticides.
 

Depuis plusieurs années, Vigilance OGM revendique la nécessité de séparer la vente de la prescription, au travers notamment de son manifeste à signer Sortir du glyphosate, qui propose 15 pistes pour sortir de notre dépendance collective aux pesticides de façon rapide, efficace et peu coûteuse.
 

Gouvernance

 

Moyen

En mars 2024, on apprenait qu’un « lobbyiste de l’agrochimie avait été nommé directeur général de l’Ordre des agronomes du Québec » (3). En effet, Benoît Pharand a été nommé alors qu’il était enregistré comme lobbyiste pour le Réseau végétal Québec (RVQ).

 

Le Réseau végétal Québec regroupe de nombreux vendeurs de pesticides tels que Bayer/Monsanto, Corteva, Syngenta, Sollio Agriculture ou Synagri — tous membres de CropLife, l’un des réseaux de lobbys les plus puissants au monde. 

De plus, trois personnes sur le conseil d’administration — dont le président, sont des anciens de Sollio Agriculture, le plus grand vendeur de pesticides et d’OGM au Québec (et membre de CropLife).
 

Michel Montpetit: président, ancien de Sollio Agriculture (6 ans)
Michel Brosseau: ancien de Sollio Agriculture (16 ans)
Nadine Bourgeois: ancienne de Unicoop, filiale de Sollio Agriculture (3 ans)