Metro

Avec 80% de part de marché, les cinq grandes chaînes d'épiceries auprès desquelles nos avons enquêté ont du pouvoir. Par leurs politiques d'approvisionnement, elles décident du degré de transparence qu'elles fournissent à leurs client.e.s (vous !) et détermine la mise sur le marché - ou non - des nouveaux aliments génétiquement modifiés.

Metro est la troisième chaîne d’épicerie au Canada et la plus importante au Québec, avec des activités au Québec et en Ontario. Elle a fourni les informations les plus claires en réponse au questionnaire. Metro a répondu qu’elle travaille avec ses fournisseurs pour maintenir le saumon, le maïs sucré, les pommes et les pommes de terre génétiquement modifiés hors de ses magasins.

En ce qui concerne l'étiquetage obligatoire, Metro n'a pas répondu clairement à la question.

Pour l'interpeller, vous pouvez leur téléphone au 1 866 595-5554 ou leur envoyer un courriel en cliquant sur le bouton ci-dessous (n'hésitez pas à modifier le courriel).

Si le lien ne fonctionne pas avec votre ordinateur, voici notre proposition de courriel à copier-coller (vous pouvez bien sûr le modifier !) :

Destinataire : consommateurs@metro.ca (cc : communication@vigilanceogm.org)

Objet : OGM : La transparence va jusqu’à l’étiquetage obligatoire

Message : 

Bonjour, 

Je viens de lire avec intérêt le rapport de Vigilance OGM intitulé OGM dans votre épicerie : Classement de la transparence. En tant que consommateur.rice et citoyen.ne, je tiens à vous féliciter pour votre première place. Vous êtes la seule grande chaîne d’épiceries au Canada à vous positionner clairement sur la vente des organismes génétiquement modifiés « entiers » comme le saumon, la pomme, le maïs sucré et la pomme de terre. 

Pour moi, il est indispensable de faire preuve de transparence quand il s’agit de savoir ce que je mets dans mon assiette et celle de ma famille, particulièrement quand nos gouvernements refusent toujours l’étiquetage obligatoire des OGM que l’on demande depuis si longtemps.

Votre position dans le dossier de l’étiquetage obligatoire n’est pas claire. En tant que grande bannière québécoise ont aurait pu s’attendre à une position de meneur pour demander plus de transparence de la part de nos gouvernements et appuyer la demande de plus de 85 % des Québécois.es.

En espérant que votre transparence envers vos consommateur.rice.s continue dans le futur et suive le pas sur l'étiquetage notamment.

Bonne journée,