Maïs sucré OGM
Aucune épluchette OGM détectée
Vigilance OGM confirme aujourd’hui n’avoir repéré aucun maïs sucré génétiquement modifié dans les 43 épiceries testées lors de sa campagne annuelle de dépistage. Comme chaque année, ces tests ont été réalisés durant la saison estivale d’épluchette dans les chaînes IGA (Sobeys), Metro et Loblaws.
Pour un quatrième été consécutif, Vigilance OGM a mené une campagne de dépistage de maïs sucré afin d’informer les consommateurs et consommatrices du Québec sur la probabilité acheter un ‘’blé d’Inde’’ OGM. En effet, en l’absence d’étiquetage obligatoire des OGM, les tests de Vigilance OGM sont le seul moyen d’information pour la population.
Un des résultats des précédentes campagnes est que les grandes chaînes d’épiceries font dorénavant signer une entente aux agriculteurs du Québec leur donnant accès à leurs tablettes uniquement si leurs maïs sucrés ne sont pas OGM. « C’est un excellent exemple d’adaptation tout au long de la chaîne d’approvisionnement où les épiceries et les agriculteurs répondent à la demande des consommateurs », a déclaré Thibault Rehn, coordinateur de Vigilance OGM.
Cette année, grâce à l’appui citoyen, la campagne de dépistage a battu un nouveau record de recensement avec au total 43 épiceries testées dans 15 villes à travers le Québec. Avec plus de moyens, Vigilance OGM pourrait augmenter encore son échantillonnage pour qu’il soit statistiquement représentatif et aussi réaliser des tests tout au long de l’année.
Vigilance OGM a-t-il testé une épicerie proche de chez vous ?
« Il est satisfaisant de voir les résultats concrets de nos campagnes. Cependant, dans un travail d’amélioration constante, Vigilance OGM essaie toujours d’identifier des lacunes dans les systèmes d’approvisionnement des grandes chaînes », a commenté Thibault Rehn.
« L’un des problèmes que nous avons identifiés cette année, c’est que les épiceries ont probablement un système de deux poids, deux mesures. Ils demandent des maïs sucrés non-OGM aux agriculteurs du Québec, mais n’ont surement pas les mêmes exigences envers leurs autres fournisseurs de l’Ontario et des États-Unis », conclut Thibault Rehn.
On attend toujours une politique claire des épiceries
Les grandes chaînes sont appelées à satisfaire les demandes de leurs consommateurs en adoptant des politiques claires vis-à-vis des OGM. Par exemple, les consommateurs et consommatrices du Québec attendent toujours depuis mai 2014 la politique qu’IGA avait annoncée. Cette politique consistait à retirer tous les fruits et légumes OGM de leurs étalages. Cette pratique serait d’autant plus pertinente aujourd’hui que la pomme OGM vient d’être acceptée par le Canada au printemps 2015 et pourrait être sur le marché en 2016 ou 2017.
Un grand merci à tous les donateurs et donatrices qui nous ont permis de tester un nombre record d’épicerie cette année.