Maïs sucré OGM
Toujours absent de nos épiceries ?
Vigilance OGM est heureuse de confirmer l’absence de maïs sucré génétiquement modifié (GM) dans les épiceries testées au Québec dans le cadre de sa 7e campagne annuelle consécutive de dépistage de maïs sucré GM.
Même si l’échantillonnage limité de notre étude ne nous permet point d’affirmer catégoriquement que le maïs GM ne se trouve en vente nulle part au Québec, nos nombreux échanges avec les semenciers indiquent que très peu de semences de maïs sucré GM sont actuellement vendues au Québec.
Le maïs sucré fut le premier aliment génétiquement modifié à consommation humaine directe qui a pu arriver dans nos étalages en 2012. Depuis 2017, il y a aussi le saumon génétiquement modifié (GM), premier animal au monde que peut s’y retrouver aussi. Rappelons qu’actuellement le seul endroit dans le monde où des consommateurs ont pu en manger à leur insu est le Québec. En effet, les deux seules cargaisons de ce saumon GM sont arrivées sur le territoire Québécois en juin 2017 et mai 2018.
« Il est déplorable de constater qu’aucune transparence n’est mise en place de la part de nos gouvernements et des grandes chaînes d’épiceries qui ne souhaitent pas s’engager sur le dossier des OGM, déclare Thibault Rehn, coordinateur de Vigilance OGM. En pleine période électorale, il est important que les partis prennent en considération la situation exceptionnelle du Québec sur la scène mondiale et les demandes de leurs citoyens. La transparence doit donc s’inviter dans la campagne. »
C’est la quatrième année consécutive que Vigilance OGM ne trouve aucun maïs sucré GM sur les tablettes des grandes chaînes d’épicerie. Cependant, il ne faut pas confondre le maïs sucré, destiné majoritairement à l’alimentation humaine, et le maïs grain destiné en grande partie aux animaux et aux produits transformés (sirop de maïs, fructose, amidon de maïs.). 88 % des cultures de maïs grain au Québec sont génétiquement modifiés en 2018.
« La méfiance croissante envers la classe politique vient en partie du fait qu’elle semble davantage protéger les intérêts corporatifs des compagnies comme Bayer ou Monsanto que les intérêts des citoyens qui les ont élus, conclut Thibault Rehn. L’absence d’étiquetage obligatoire des OGM est un exemple flagrant. »