Stuart Smyth

STUART SMYTH

Le scientifique fièrement financé par l'industrie

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stuart smyth

Stuart Smyth est professeur au département d'économie agricole et des ressources, et est un chercheur à l'Université de Saskatchewan depuis plus d'une décennie. 

Dans le rapport annuel de Croplife (2020-21), on peut lire que M. Smith s’est vu récompenser d’un prix pour « son effort exemplaire de mobilisation des partenaires au profit de l'industrie des sciences végétales ». Champion !

Son financement et ses affiliations

Ses premiers partenaires de recherche étaient entre autres: Bayer, Croplife Canada, Monsanto, et Syngenta. Compte tenu de son bon travail de défense des intérêts de l’industrie, ses appuis et son financement auprès des lobbys des pesticides et OGM ont augmenté.

Malgré ce financement, M. Smyth ne manque pas d’humour : « Je définis mes propres objectifs de recherche et ne suis pas mandaté pour mener des recherches dictées par les bailleurs de fonds, qui n'ont pas non plus la possibilité d'influencer les résultats des recherches. Je conserve la liberté académique totale de publier les résultats de mon programme de recherche » .

 

Stuart Smyth, entouré des logo de l'industrie de l'agrochimie
Stuart Smyth, entouré de tous les logos de l'industrie de l'agrochimie

 

Ses controverses

— attaque l'Organisation mondiale de la santé (OMS)

Lorsque l’OMS a déclaré le glyphosate comme un agent « probablement cancérogène » pour les humains, M. Smyth a demandé la rétractation de son rapport sur le glyphosate au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Sur Twitter, le Dr Smyth a appelé les gouvernements fédéraux à cesser de financer l'agence de recherche sur le cancer de l'OMS, tout en renvoyant à un blogue du Risk Monger de David Zaruk, ancien lobbyiste de l'industrie des pesticides .

tweet de Stuart Smyth

 

— attaque l'agriculture biologique

Dans les stratégies des lobbyistes des pesticides , il y a un « chapitre » dédié à l’attaque de l’agriculture biologique. En tant qu’allié, M. Smyth affirme donc que « la toxicité environnementale des produits chimiques organiques est bien plus élevée que celle des produits chimiques industriels », et que « les aliments biologiques ne sont fiables nulle part, car ce sont les aliments les plus susceptibles de tuer ceux qui les mangent ».