Demandons à Santé Canada une évaluation des pesticides basée sur la science indépendante, transparente et non la science de l’industrie des pesticides.

Vigilance OGM vous invite à copier-coller ces informations pour  participer aux consultations en envoyer un courriel : 

Destinataire : Consultation : Loi des produits antiparasitaires : pmra.publications-arla@hc-sc.gc.ca

En cc : 
M Duclos , Ministre de la Santé , jean-yves.duclos@parl.gc.ca
Mme Bibeau , Ministre de l’Agriculture, Marie-Claude.Bibeau@parl.gc.ca
M Guilbeault, Ministre de l’Environnement , Steven.Guilbeault@parl.gc.ca

 En cci : contact@vigilanceogm.org

Objet : Pour une évaluation des pesticides transparente et basée sur la science

Message :

Bonjour,

Il existe de nombreuses lacunes fondamentales dans l’évaluation des pesticides au Canada qu’il est urgent de régler afin de protéger la santé des agriculteur.ice.s et de la population québécoise. Le gouvernement doit donc lancer une commission, qui impliquerait des élu.e.s,  afin de réviser fondamentalement la Loi sur les produits antiparasitaires et non une consultation se limitant uniquement à des aspects ciblés.  

Il est important de rappeler que l’évaluation des pesticides de Santé Canada est certes basée sur certaines études indépendantes, mais principalement sur des études commanditées et financées par les fabricants eux-mêmes. Ces résultats n’ont donc jamais subi une relecture par les pairs, et ne sont pas publiés dans des revues scientifiques. 

POUR UNE SCIENCE INDÉPENDANTE, NON ISSUE DE L’INDUSTRIE

1- Je recommande donc que Santé Canada base son évaluation des pesticides essentiellement sur des études indépendantes, incluant une revue de littérature la plus récente possible.

2- Je recommande aussi que toutes les études utilisées lors de l’évaluation et de l’homologation des pesticides soient rendues publiques pour qu’elles puissent être vérifiées par des pairs au besoin.

L’évaluation des pesticides se base en très grande majorité sur des études se limitant à l’agent dit ‘’actif’’ (ex : glyphosate) et non sur la formulation commerciale (ex : Roundup) qui est réellement appliquée et qui se retrouve dans notre environnement et nos assiettes.

3- Je recommande donc que Santé Canada utilise des études toxicologiques et écotoxicologiques réalisées sur les formules commerciales, en commençant par celles les plus vendues au Canada.

En 2022, il est enfin temps que Santé Canada se dote d’un système d’évaluation basé sur la science indépendante et transparente.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie de prendre en considération ces trois recommandations majeures