L'industrie agrochimique a beaucoup appris de l'expérience de l'industrie du tabac.
Dans les années 50, les fabricants de tabac ont rapidement compris qu'ils n'avaient pas la crédibilité nécessaire pour nier l'impact réel des cigarettes. Ils ont donc dû trouver d'autres groupes pour défendre ou nier les effets du tabagisme, et pour ce faire, ils ont pu soit financer des groupes, soit en créer de toutes pièces.
En bon élève, les entreprises agrochimiques et leurs alliés dépensent chaque année des millions de dollars pour financer ou créer des groupes tiers. Cela permet de multiplier les canaux de diffusion des mythes de l'agro-industrie et de créer l'impression d'une « sorte de consensus » — tout en désamorçant les arguments fondés des critiques.
L’idée derrière : mettre leurs mots dans la bouche de quelqu’un d’autre.
Sur cette page, nous limiterons notre analyse à 5 groupes actifs et influents au Canada. Ces 5 « histoires » répondent toutes à des objectifs différents pour l’industrie.